où sont nos nourritures !
à l'envers du jour
les contre-peines s'enhardissent à tromper l'aurore
au sortir des bals et trop heureux baisers
la glace en contre-dance
posés sur la ligne horizon. les gros navires tracent la limite entre la mer et le ciel
ils conduisent leur course sur cette crête sans arrière
tissant chez certains des aventures perdues
depuis la nuit où la terre plate ne fut plus
comment rester vivant quand tout accuse ploie se retire
la circonvolution de nos maux étrangle la vitalité impatiente
et notre secret se voit confiné dans les gouvernes de la raison
j'ai cherché un plan plus vaste dimension cachée entre les pages des livres
ce qu'on nous donne à bouffer est dégueulasse
j'ai de la peine et ne suis consolable
qu’as tu vu si effrayant au tréfonds ton intime..
face au soleil les humeurs sèchent et j’avance dans l’éblouissement ..
aux premiers bains méditerranéens ..
faire taire les maux ..